OBSIDIENNE : ROCHE MAGMATIQUE VITREUSE ET NOIRE, à CASSURE CONCHOÏDALE, LISSE ET BRILLANTE.
C O S M O S

dimanche 24 avril 2011
jeudi 21 avril 2011
INTELLIGENTE DELPHINE SEYRIG
ELLE A SU AU THÉÂTRE COMME AU CINÉMA IMPOSER UN PHRASé ET UNE DéMARCHE UNIQUES QUI FAISAIENT SON TALENT.
lundi 18 avril 2011
vendredi 15 avril 2011
BRETAGNE 1963
Ce succès battait son plein alors que mes yeux fixaient déjà la Manche que j'allais traverser pour y trouver Eleanor Rigby.
jeudi 14 avril 2011
BEAUTé
"Oui, la beauté est atroce parce qu'elle n'est qu'un phantasme ou parce qu'elle est hors de moi, ou parce qu'elle ne m'appartient pas."
Ionesco
"La beauté du mal"
Guy Godefroy
Ionesco
"La beauté du mal"
Guy Godefroy
mardi 12 avril 2011
L'INCROYABLE LEGERETE D' ETRE
MERVEILLEUSE ACTRICE
DÉLICIEUX FILM
FUTUR BEL OPÉRA
CRÉE EN 197O A MONTE-CARLO
PAR UNE GRANDE FALCON
DÉLICIEUX FILM
FUTUR BEL OPÉRA
CRÉE EN 197O A MONTE-CARLO
PAR UNE GRANDE FALCON
JE M'EN VAIS
C'est purement symbolique, mais comme j ai interprété au théâtre le rôle de Serge avec bonheur, il m'était impossible de ne pas me souvenir de cette chanson et de la mettre en exergue sur ce blog.
dimanche 10 avril 2011
PHAEDRA
QUAND MELINA PHEDRE ET ANTHONY HIPPOLYTE INTERPRÈTENT RACINE FUT-CE EN ANGLAIS... ON NE PEUT QU'ADMIRER LA TENSION ET L'ATTENTION QUE CES ACTEURS Là IMPOSENT à LEURS RÔLES.
Chez Françoise Sagan, rue Jasmin un soir où tous les vampires de Françoise étaient là, je grignotais en compagnie de Jacques Chazot et de Mélina Mercouri je ne saurais plus dire quoi. J'avais amené ma chienne Gypsy, adorable griffon des Pyrénées mais qui n'était pas habituée aux cristaux. Il y eut un premier frémissement lorsque Bettina arriva au bras d'un gigolo digne du rôle de Delon dans Les yeux crevés de Cau, puis une espèce de tohu-bohu quand une espèce de petit machin rose tyrien entra, ganté, chapeauté, sacàmainquée, et chaussée de faille où tout était assorti jusqu'au rouge à lèvres. Je ne me souviens plus si elle était accompagnée, mais certainement que oui. Elle était la Phèdre dont Malraux avait dit "Qui n'a pas vu Marie Belle dans Phèdre n'a rien vu". Et c'était vrai, au théâtre, à part Jacqueline Morane au Français, c'est la seule qui a joué le rôle comme il se doit n'en déplaise à Huppert, à Bouquet et à Blanc, en passant par Monfort et Casarès.
Bref on présente Mélina à marie (elle s'étaient jamais rencontrées) et Bell dit d'une voix phédrale "Ah oui... c'est vous qui jouez dans ce petit machin comment déjà...Fédri...Fédra... en levant haut sa main gantée jusqu'au coude. La bouche déjà large de Mélina le devint encore plus et dans un sourire des plus éclatant ne desserra pas les dents mais fit mine de s'incliner.
Le temps passa, nous retournâmes terminer nos friandises, on dansa et je me retrouvai entre Bettina et Mélina qui avait à sa droite son mari.
Nous étions sur un canapé beige des plus confortable, en plein milieu de salon et dans le canapé identique, mais en face, se tenaient Françoise et Marie qui, ses fines jambes croisées agitait sans cesse la droite où sous le bas se dessinait une fine chaîne en or.
Mélina fit remarquer à Marie la classe de cette chaînette et comme Marie levait sa jambe pour que l'on admire davantage le bijou, Mélina claqua avec une force hallucinante la cuisse de son mari en lui disant :
"Tu vois Jules. C'est ça qu'il faudra m'offrir quand je serai vieille."
Chez Françoise Sagan, rue Jasmin un soir où tous les vampires de Françoise étaient là, je grignotais en compagnie de Jacques Chazot et de Mélina Mercouri je ne saurais plus dire quoi. J'avais amené ma chienne Gypsy, adorable griffon des Pyrénées mais qui n'était pas habituée aux cristaux. Il y eut un premier frémissement lorsque Bettina arriva au bras d'un gigolo digne du rôle de Delon dans Les yeux crevés de Cau, puis une espèce de tohu-bohu quand une espèce de petit machin rose tyrien entra, ganté, chapeauté, sacàmainquée, et chaussée de faille où tout était assorti jusqu'au rouge à lèvres. Je ne me souviens plus si elle était accompagnée, mais certainement que oui. Elle était la Phèdre dont Malraux avait dit "Qui n'a pas vu Marie Belle dans Phèdre n'a rien vu". Et c'était vrai, au théâtre, à part Jacqueline Morane au Français, c'est la seule qui a joué le rôle comme il se doit n'en déplaise à Huppert, à Bouquet et à Blanc, en passant par Monfort et Casarès.
Bref on présente Mélina à marie (elle s'étaient jamais rencontrées) et Bell dit d'une voix phédrale "Ah oui... c'est vous qui jouez dans ce petit machin comment déjà...Fédri...Fédra... en levant haut sa main gantée jusqu'au coude. La bouche déjà large de Mélina le devint encore plus et dans un sourire des plus éclatant ne desserra pas les dents mais fit mine de s'incliner.
Le temps passa, nous retournâmes terminer nos friandises, on dansa et je me retrouvai entre Bettina et Mélina qui avait à sa droite son mari.
Nous étions sur un canapé beige des plus confortable, en plein milieu de salon et dans le canapé identique, mais en face, se tenaient Françoise et Marie qui, ses fines jambes croisées agitait sans cesse la droite où sous le bas se dessinait une fine chaîne en or.
Mélina fit remarquer à Marie la classe de cette chaînette et comme Marie levait sa jambe pour que l'on admire davantage le bijou, Mélina claqua avec une force hallucinante la cuisse de son mari en lui disant :
"Tu vois Jules. C'est ça qu'il faudra m'offrir quand je serai vieille."
vendredi 8 avril 2011
LA PEAU
A CE JOUR ON N'A TOUJOURS TROUVé RIEN DE MIEUX QU'UN CORPS JEUNE QUI SE MEUT BIEN. QUESTION DE PEAU.
lundi 4 avril 2011
LES PRISONNIERS DE LA CHINE DU NORD
ON AURAIT DIT UNE PRISON
AU-DELÀ DU MEKONG DES SLIPS
UN SURVEILLANT - PEUT-ÊTRE
L'ENNUI VOUS SAVEZ CE QUE C'EST
DES ALLER-RETOURS
UNE CERTAINE TIMIDITÉ
TOUS CES SLIPS BLANCS PAR SACCADES
DU SURPLACE EN SACCADE
UN CERTAIN DÉSIR RÉPRIMÉ
ON AURAIT DU DURAS...
OUI, VRAIMENT DU DURAS
TELLEMENT SUBLIME
SUBLIME MARGUERITE A LA MITRAILETTE
ET AUX SLIPS BLANCS PAR SACCADES
SO SHY
SO WHITE
SO DURAS...
IRON CAGES FOR SO FLESH MEN
FRESH FLESH
LES BEAUX CRIMINELS IMMOBILES
SO PALE SO WHITE SO SHY
WHITE LILIES
IN THE DURAS VALLEY
MORE THAN WHITE
DES SLIPS DURASSIENS
FILMéS PAR DURAS
SUBLIME DURAS
GEORGEOUS WHITE
SO FLESH SO WHITE SO PALE
ON DIRAIT DU DURAS
ON AURAIT DIT DES PRISONNIERS
PEUT- ÊTRE EMPRUNTS D'ENNUI...
EMPRUNTS D'EMBRUNS
SO SHY SO PALE SO WHITE...
WEISSE REISE...
WHITE FOREVER...
AU-DELÀ DU MEKONG DES SLIPS
UN SURVEILLANT - PEUT-ÊTRE
L'ENNUI VOUS SAVEZ CE QUE C'EST
DES ALLER-RETOURS
UNE CERTAINE TIMIDITÉ
TOUS CES SLIPS BLANCS PAR SACCADES
DU SURPLACE EN SACCADE
UN CERTAIN DÉSIR RÉPRIMÉ
ON AURAIT DU DURAS...
OUI, VRAIMENT DU DURAS
TELLEMENT SUBLIME
SUBLIME MARGUERITE A LA MITRAILETTE
ET AUX SLIPS BLANCS PAR SACCADES
SO SHY
SO WHITE
SO DURAS...
IRON CAGES FOR SO FLESH MEN
FRESH FLESH
LES BEAUX CRIMINELS IMMOBILES
SO PALE SO WHITE SO SHY
WHITE LILIES
IN THE DURAS VALLEY
MORE THAN WHITE
DES SLIPS DURASSIENS
FILMéS PAR DURAS
SUBLIME DURAS
GEORGEOUS WHITE
SO FLESH SO WHITE SO PALE
ON DIRAIT DU DURAS
ON AURAIT DIT DES PRISONNIERS
PEUT- ÊTRE EMPRUNTS D'ENNUI...
EMPRUNTS D'EMBRUNS
SO SHY SO PALE SO WHITE...
WEISSE REISE...
WHITE FOREVER...
samedi 2 avril 2011
vendredi 1 avril 2011
SHOOTING STARS
Premier avril, jour du poisson, ce n en fut pas un ce soir au Théâtre des Champs Elysées. Il faut passer très vite sur Petrouchka, vieillot et mal dansé. Seul Kirill Ermolenko a su tirer son épingle du jeu dans le rôle du Maure.
Entracte. Sylfides en 1909 : Chopiniana (!) Classique bien sûr mais dans toute sa perfection et dans des décors pas trop défraichis d'Alexandre Benois reconstitués par Anna Nejny, on voit apparaître vingt Noella Pontois : les danseuses du théâtre "Les ballets du Kremlin". A Paris, elles seraient toutes étoiles. Et puis on pourrait dire la grâce de Margot Fonteyn chez Mariana Rijkina pour le prélude et la septième valse, l'habileté de deux Chauviré pour Alexandra Timofeïra et Angelina Vorontseva dans la mazurka et enfin une Hightower ressuscitée pour Natalia Balaknitcheva. Pour un peu on aurait cru assister au miracle des ballets du Marquis de Cuevas retrouvé, surtout avec la prestation, dont tous les adjectifs seraient trop faibles, avec l'apparition de Nikolaï Tsiskadirze star among stars dans le rôle du Jeune homme. La force d'un Noureev, plus la masticité du Giselle de Barychnikov (j'entends par masticité l'élégance non bruyante du retour au sol après un saut avec adhérence au plateau comme du mastic qu'on jette sur une vitre.) Il mouline les bras tel Fonteyn dans Sleeping Beauty. IL n'est pas le roc qu'était Noureev et il n'en a pas non plus l'arrogance mais tout son travail est sans faille aucune. Il saute haut (très haut), il virevolte vite (très vite) la ligne du corps est toujours parfaite de la ponte du chausson au bout des ongles qui terminent des mains parfaites, souples, certaines de leur puissance et de leur grande expressivité. Ses portés sont somptueux et il accompagne les doublés de jambes de sa partenaire au millimètre. Bref ce n'est pas une star mais un Tsar que ce Tsiskaridze qui part pour Londres recevoir les roses blanches d'un public qui comme ce soir à Paris lui fera un triomphe mérité.
La soirée s'est terminée par les danses Polovtsiennes du Prince Igor où a brillé d'une maîtrise et d'une élégance exceptionnelles la "grande" Ilzé Liepa. Prima ballerina assoluta.
Entracte. Sylfides en 1909 : Chopiniana (!) Classique bien sûr mais dans toute sa perfection et dans des décors pas trop défraichis d'Alexandre Benois reconstitués par Anna Nejny, on voit apparaître vingt Noella Pontois : les danseuses du théâtre "Les ballets du Kremlin". A Paris, elles seraient toutes étoiles. Et puis on pourrait dire la grâce de Margot Fonteyn chez Mariana Rijkina pour le prélude et la septième valse, l'habileté de deux Chauviré pour Alexandra Timofeïra et Angelina Vorontseva dans la mazurka et enfin une Hightower ressuscitée pour Natalia Balaknitcheva. Pour un peu on aurait cru assister au miracle des ballets du Marquis de Cuevas retrouvé, surtout avec la prestation, dont tous les adjectifs seraient trop faibles, avec l'apparition de Nikolaï Tsiskadirze star among stars dans le rôle du Jeune homme. La force d'un Noureev, plus la masticité du Giselle de Barychnikov (j'entends par masticité l'élégance non bruyante du retour au sol après un saut avec adhérence au plateau comme du mastic qu'on jette sur une vitre.) Il mouline les bras tel Fonteyn dans Sleeping Beauty. IL n'est pas le roc qu'était Noureev et il n'en a pas non plus l'arrogance mais tout son travail est sans faille aucune. Il saute haut (très haut), il virevolte vite (très vite) la ligne du corps est toujours parfaite de la ponte du chausson au bout des ongles qui terminent des mains parfaites, souples, certaines de leur puissance et de leur grande expressivité. Ses portés sont somptueux et il accompagne les doublés de jambes de sa partenaire au millimètre. Bref ce n'est pas une star mais un Tsar que ce Tsiskaridze qui part pour Londres recevoir les roses blanches d'un public qui comme ce soir à Paris lui fera un triomphe mérité.
La soirée s'est terminée par les danses Polovtsiennes du Prince Igor où a brillé d'une maîtrise et d'une élégance exceptionnelles la "grande" Ilzé Liepa. Prima ballerina assoluta.
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