C O S M O S

C  O  S  M  O  S

dimanche 10 avril 2011

PHAEDRA

QUAND MELINA PHEDRE ET ANTHONY HIPPOLYTE  INTERPRÈTENT RACINE FUT-CE EN ANGLAIS... ON NE PEUT QU'ADMIRER LA TENSION ET L'ATTENTION QUE CES ACTEURS Là IMPOSENT à LEURS RÔLES.

Chez Françoise Sagan, rue Jasmin un soir où tous les vampires de Françoise étaient là, je grignotais en compagnie de Jacques Chazot et de Mélina Mercouri je ne saurais plus dire quoi. J'avais amené ma chienne Gypsy, adorable griffon des Pyrénées mais qui n'était pas habituée aux cristaux. Il y eut un premier frémissement lorsque Bettina arriva au bras d'un gigolo digne du rôle de Delon dans Les yeux crevés de Cau, puis une espèce de tohu-bohu quand une espèce de petit machin rose tyrien entra, ganté, chapeauté, sacàmainquée, et chaussée de faille où tout était assorti jusqu'au rouge à lèvres. Je ne me souviens plus si elle était accompagnée, mais certainement que oui. Elle était la Phèdre dont Malraux avait dit "Qui n'a pas vu Marie Belle dans Phèdre n'a rien vu". Et c'était vrai, au théâtre, à part Jacqueline Morane au Français, c'est la seule qui a joué le rôle comme il se doit n'en déplaise à Huppert, à Bouquet et à Blanc, en passant par Monfort et Casarès.
Bref on présente Mélina à marie (elle s'étaient jamais rencontrées) et Bell dit d'une voix phédrale "Ah oui... c'est vous qui jouez dans ce petit machin comment déjà...Fédri...Fédra... en levant haut sa main gantée jusqu'au coude. La bouche déjà large de Mélina le devint encore plus et dans un sourire des plus éclatant ne desserra pas les dents mais fit mine de s'incliner.
Le temps passa, nous retournâmes terminer nos friandises, on dansa et je me retrouvai entre Bettina et Mélina qui avait à sa droite son mari.
Nous étions sur un canapé beige des plus confortable, en plein milieu de salon et dans le canapé identique, mais en face, se tenaient Françoise et Marie qui, ses fines jambes croisées agitait sans cesse la droite où sous le bas se dessinait une fine chaîne en or.
Mélina fit remarquer à Marie la classe de cette chaînette et comme Marie levait sa jambe pour que l'on admire davantage le bijou, Mélina claqua avec une force  hallucinante la cuisse de son mari en lui disant :
"Tu vois Jules. C'est ça qu'il faudra m'offrir quand je serai vieille."

Anthony Perkins & Melina Mercouri : SCANDALOUS LOVE SCENE ( high quality...

AMER CONSTAT

SI DIEU NOUS A FAIT A SON IMAGE, 
NOUS LE LUI AVONS BIEN RENDU.
VOLTAIRE

LA PASSION DU CHRIST

MORT , OU EST TA VICTOIRE ?

The Passion of Christ 11 of 12 ( Full Movie )

lundi 4 avril 2011

LES PRISONNIERS DE LA CHINE DU NORD

ON AURAIT DIT UNE PRISON
AU-DELÀ DU MEKONG DES SLIPS
UN SURVEILLANT - PEUT-ÊTRE
L'ENNUI VOUS SAVEZ CE QUE C'EST
DES ALLER-RETOURS
UNE CERTAINE TIMIDITÉ
TOUS CES SLIPS BLANCS PAR SACCADES
DU SURPLACE EN SACCADE
UN CERTAIN DÉSIR RÉPRIMÉ

ON AURAIT DU DURAS...
OUI, VRAIMENT DU DURAS
TELLEMENT SUBLIME
SUBLIME MARGUERITE A LA MITRAILETTE
ET AUX SLIPS BLANCS PAR SACCADES
SO SHY
SO WHITE
SO DURAS...
IRON CAGES FOR  SO FLESH MEN
FRESH FLESH
LES BEAUX CRIMINELS IMMOBILES
SO PALE SO WHITE SO SHY
WHITE LILIES
IN THE DURAS VALLEY
MORE THAN WHITE
DES SLIPS DURASSIENS
FILMéS PAR DURAS
SUBLIME DURAS
GEORGEOUS WHITE
SO FLESH SO WHITE SO PALE
ON DIRAIT DU DURAS
ON AURAIT DIT DES PRISONNIERS
PEUT- ÊTRE EMPRUNTS D'ENNUI...
EMPRUNTS D'EMBRUNS
SO SHY SO PALE SO WHITE...
WEISSE REISE...
WHITE FOREVER...

super ad, guess what ;-) super reklama, hádej na co ;-)

La Bayadere Solor (variation) Nikolai Tsiskaridze

BLEU

"QUAND JE N'AI PAS DE BLEU, JE METS DU ROUGE."

PICASSO

Mylène Farmer - Bleu Noir (clip officiel)

samedi 2 avril 2011

vendredi 1 avril 2011

SHOOTING STARS

Premier avril, jour du poisson, ce n en fut pas un ce soir au Théâtre des Champs Elysées. Il faut passer très vite sur Petrouchka, vieillot et mal dansé. Seul Kirill Ermolenko a su tirer son épingle du jeu dans le rôle du Maure.
Entracte. Sylfides en 1909 : Chopiniana (!) Classique bien sûr mais dans toute sa perfection et dans des décors pas trop défraichis d'Alexandre Benois reconstitués par Anna Nejny, on voit apparaître vingt Noella Pontois  : les danseuses du théâtre "Les ballets du Kremlin". A Paris, elles seraient toutes étoiles. Et puis on pourrait dire la grâce de Margot Fonteyn chez Mariana Rijkina pour le prélude et la septième valse, l'habileté de deux Chauviré pour Alexandra Timofeïra et Angelina Vorontseva dans la mazurka et enfin une Hightower ressuscitée pour Natalia Balaknitcheva. Pour un peu on aurait cru assister au miracle des ballets du Marquis de Cuevas retrouvé, surtout avec la prestation, dont tous les adjectifs seraient trop faibles, avec l'apparition de Nikolaï Tsiskadirze star among stars dans le rôle du Jeune homme. La force d'un Noureev, plus la masticité du Giselle de Barychnikov (j'entends par masticité l'élégance non bruyante du retour au sol après un saut avec adhérence au plateau comme du mastic qu'on jette sur une vitre.) Il mouline les bras tel Fonteyn dans Sleeping Beauty. IL n'est pas le roc qu'était Noureev et il n'en a pas non plus l'arrogance mais tout son travail est sans faille aucune. Il saute haut (très haut), il virevolte vite (très vite) la ligne du corps est toujours parfaite de la ponte du chausson au bout des ongles qui terminent des mains parfaites, souples, certaines de leur puissance et de leur grande expressivité. Ses portés sont somptueux et il accompagne les doublés de jambes de sa partenaire au millimètre. Bref ce n'est pas une star mais un Tsar que ce Tsiskaridze qui part pour Londres recevoir les roses blanches d'un public qui comme ce soir à Paris lui fera un triomphe mérité.
La soirée  s'est terminée par les danses Polovtsiennes du Prince Igor où a brillé d'une maîtrise et d'une élégance exceptionnelles la "grande" Ilzé Liepa. Prima ballerina assoluta.